Mais de quoi tu te plains, pêtasse ?!
Toi qui me hante, toi qui me suis, même quand je fais tout pour t'échapper
Je me suis persuadée qu'en changeant, je te perdrai, qu'enfin tu t'évanouierais,
pour me laisser savourer cette belle vie qui m'est offerte. J'en demande trop ?
Pourquoi es-tu toujours là à me faire du mal !? Tous les éléments du bonheur sont là ...
J'ai envie de me hurler "Mais de quoi tu te plains, pêtasse !?"
Et la peine devient haine, mon image me dégoûte,
Je cherche l'issue, je ne la trouve pas ...
Des causes, il y en a, mais pas à ce point ...
Toi qui m'a aimée, élevée, aide-moi
Pardonne-moi pour tout ce mal que j'ai en moi
Sors-moi de cette DOULEUR
Charles Baudelaire : "Sois sage, ô ma douleur, et tiens-toi plus tranquille. / Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici."
Recueillement, Les Fleurs du mal, 1868.